Description
Sylvain Daniel, musicien bassiste hétéroclite flirtant aussi bien avec la scène jazz (ONJ Olivier Benoit, Vincent Courtois, Thomas de Pourquery) qu’électro (Bot’Ox), pop (Camelia Jordana), hip-hop (The Wolphonics, Gaël Faye) ou world (The Afrorockerz, Yom) présente son premier album Palimpseste – Voyage imaginaire dans les ruines de Detroit.
Le répertoire de ce projet a été inspiré par les photos de Romain Meffre et Yves Marchand, tirées du livre Ruins of Detroit, et a donné lieu à un spectacle scénographique multimédia, créé en 2016. Sylvain Daniel n’est jamais allé à Detroit. Mais depuis toujours, il est bercé par la musique de la Motor City, de la soul de la Motown au hip-hop de Jay Dee, en passant par l’électro minimaliste de Juan Atkins. C’est en découvrant le livre des jeunes photographes français qu’il fait le lien entre les origines de tous ces artistes et réalise l’influence qu’a eue cette ville sur sa culture musicale, sans la connaître. Ainsi naît Palimpseste, une invitation à une immersion dans un Detroit fantasmé dont l’art transpire encore des multiples couches des murs abandonnés, comme un parchemin qu’il faudrait gratter pour qu’il nous livre son histoire.
Pour cet album, Sylvain Daniel a voulu aller dans un sens de production propre aux musiques emblématiques de Detroit. Il s’est entouré notamment d’artistes actifs de la scène indépendante rock et électro : l’ingénieur du son et producteur Frédéric Soulard, le saxophoniste Laurent Bardainne et deux musiciens “tout terrain”, Manuel Peskine aux claviers et Mathieu Penot à la batterie. Avec un son résolument électrique, des instruments trafiqués, des traitements sonores radicaux dès la prise de son, il en résulte un disque furieusement “urbain” aux couleurs très marquées. En composant le répertoire, le bassiste a souvent pensé à la citation de Derrick May décrivant la techno de Detroit : “Notre musique, c’est la rencontre dans un même ascenseur de George Clinton et de Kraftwerk. Elle est à l’image de Detroit : une totale erreur.”
C’est toute la production de l’album qui se trouve directement inspirée par l’héritage musical de la ville, superpositions des timbres et grooves accidentés, à la manière de J Dilla (Hôtel Fantastic, Game On), sonorités sombres et répétitives rappelant l’univers robotisé de la ville et l’émergence de la techno (FisherBody Party, PsychoFact), ballades spirituelles enregistrées live dans l’esprit de la Motown (Les Colchiques, School Song)… On y retrouve des clins d’œil à Slum Village ou Cybotron. Chaque morceau nous plonge dans une sorte de rêverie où la ville nous raconte son histoire, livre son énergie et laisse place à l’imagination, guidés par la musique composée par Sylvain Daniel.
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Sylvain Daniel, an eclectic bass musician flirting with the jazz scene (ONJ Olivier Benoit, Vincent Courtois, Thomas de Pourquery) as well as electro (Bot’Ox), pop (Camelia Jordana), hip-hop (The Wolphonics, Gaël Faye) or world (The Afrorockerz, Yom) presents his first album Palimpseste – Voyage imaginaire dans les ruines de Detroit.
The project’s repertoire was inspired by photos by Romain Meffre and Yves Marchand, taken from the book Ruins of Detroit, and gave rise to a multimedia scenographic show, created in 2016. Sylvain Daniel has never been to Detroit. But he’s always been lulled by the music of the Motor City, from Motown soul to Jay Dee hip-hop, via the minimalist electro of Juan Atkins. It was when he discovered the book by the young French photographers that he made the connection between the origins of all these artists, and realized the influence this city had had on his musical culture, without even knowing it. The result is Palimpseste, an invitation to immerse oneself in a fantasized Detroit whose art still transpires from the many layers of abandoned walls, like parchment that needs to be scratched away to reveal its history.
For this album, Sylvain Daniel wanted to go in the direction of the production of emblematic Detroit music. He surrounded himself with active artists from the independent rock and electro scene: sound engineer and producer Frédéric Soulard, saxophonist Laurent Bardainne and two all-round musicians, Manuel Peskine on keyboards and Mathieu Penot on drums. With a resolutely electric sound, tampered instruments and radical sound treatments right from the recording stage, the result is a furiously « urban » album with very distinct colors. When composing the repertoire, the bassist often thought of Derrick May’s quote describing Detroit techno: « Our music is George Clinton and Kraftwerk in the same elevator. It’s like Detroit: a total mistake. »
The album’s entire production is directly inspired by the city’s musical heritage: superimpositions of timbres and uneven grooves, in the style of J Dilla (Hôtel Fantastic, Game On), dark, repetitive sounds reminiscent of the city’s robotized universe and the emergence of techno (FisherBody Party, PsychoFact), spiritual ballads recorded live in the spirit of Motown (Les Colchiques, School Song)… There are also nods to Slum Village and Cybotron. Each track plunges us into a kind of reverie where the city tells its story, delivers its energy and leaves room for the imagination, guided by the music composed by Sylvain Daniel.
